26 avril 2224 Les actualités du 23ème siècle en direct

Formule 0. Grand prix du Brésil : Bayer-Monsanto fait le meilleur temps, mais la victoire est contestée

Le clône XB-144 (Bayer-Monsanto) s’est imposé ce dimanche au Grand Prix du Brésil au terme d’une course à couper le souffle (littéralement). Mais Citroën-Red Bull conteste les résultats estimant que Jonas Diederich, son coureur cybernétiquement augmenté, est bel est bien le vainqueur suite au décès de XB-144 sur la ligne d’arrivée.

Une course pleine de surprises

Tekutataka (Takeda Pharmaceutical) rentre au stand dès le 15ème tour sur 67. Changement de stratégie pour l’athlète japonaise, elle se fait injecter une dose massive de beta-adrénergiques, plus efficace pour les sprints.

Tour 29, sortie de piste pour Velásquez (Boeing) suite à un contact avec Williams (Heineken-Marlboro) qui a dévié de sa trajectoire. L’exosquelette du coureur est endommagé, il est envoyé au stand pour évaluation des dégâts. Le réacteur à fusion est indemne, il reprend la course.

Le meilleur tour en course est obtenu par Erdem Huiskens (Ford-Burger King) au tour 35 qui parcours les 630m en 56 »234, soit une vitesse de 40,05 km/h. Il n’obtient cependant pas de point bonus, terminant 14ème au classement.

Tekutataka (Takeda Pharmaceutical) repasse au stand au tour 62. La japonaise tente une stratégie aggressive pour la 5ème place en s’injectant une nouvelle dose de beta-adrénergiques, malgré ses yeux exorbités et l’écume qui lui sort de la bouche.

Accrochage au dernier tour dans le virage n°4 entre la Slovaque Petra Vlhova (Microsoft) et la Suissesse Wendy Holdener (Microsoft), alors respectivement en 2ème et 3ème position. Un bug de synchronisation des données induit en erreur la coureuse suisse qui apprécie mal la distance la séparant de son équipière. La sentence est sans appel : les genoux des concurrentes entrent en collision et rebootent. Ne pouvant plus contrôler leur direction, les coureuses Microsoft foncent droit sur les barrières. Personne n’est blessé mais l’équipe est obligée d’abandonner la course.

Profitant de l’accrochage, XB-144 (Bayer-Monsanto) prend la deuxième place et trouve un second souffle qui lui permet de rattraper progressivement Jonas Diederich (Citroën-Red Bull), avant de le dépasser dans la dernière ligne droite. Il passe la ligne d’arrivée en se tenant la poitrine puis s’écroule.

Une victoire contestée

Dans les faits, c’est XB-144 qui obtient le meilleur temps (01:04:23). Mais le coureur génétiquement modifié, agé de 18 mois, subit une attaque cardiaque en pleine course et s’effondre sans vie quelques mètres après avoir passé la ligne d’arrivée. Or la règlementation de la Formule 0 stipule qu’un concurrent doit terminer l’épreuve vivant pour valider son temps.

Bayer-Monsanto soutient cependant que même si le coeur de son athlète s’est arrêté de battre pendant la course, il doit être considéré comme décédé seulement à partir du moment où il n’y a plus d’activité cérébrale.

Cet événement inédit dans l’histoire de la Formule 0 met en exergue un flou juridique dans le règlement. Le comité d’organisation est actuellement en train de débattre sur la question pour qu’il n’y ait plus de litige de ce type à l’avenir, mais statue en faveur du bioconstructeur ce qui fait grincer des dents Citroën-Red Bull qui reste malgré tout 1er au classement général.

Bayer-Monsanto, le lièvre ou la tortue ?

Pour la première fois depuis le début du Championnat, Bayer-Monsanto rafle la première place ce qui lui permet de rattraper son retard dans le classement général. Le bioconstructeur reprend la 3ème place à Dow Chemical et se met à la portée de la deuxième place toujours détenue par Sanofi.

Malgré cette victoire, c’est le 5ème clône qui décède depuis le début du championnat. Pour pouvoir valider son classement, l’équipe va devoir s’assurer que XB-145 passe la ligne d’arrivée vivant sans quoi ce sera la disqualification.

Nous sommes confiants. Nos simulations nous ont permis d’atteindre une moyenne de 2,4 clônes valides après les courses. Je constate tous les jours le talent et le savoir-faire de nos bio-ingénieurs, rien n’est laissé au hasard. Aujourd’hui nous avons pris un risque il est vrai, mais la prise de risque fait partie intégrante du sport. Ce sont les prises de risque qui nous procurent tant d’émotions et qui nous permettent de nous dépasser.

Prewitt Aucoin, Team Principal de Bayer-Monsato
dans Sport
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